Le « blues post rave » décrypté (et des solutions qui sont moins pires que rien…)

La get down du mardi en mode hibou

Salut à tous, c’est Juliette (qui revient de DGTL à Amsterdam).

Aujourd’hui, on aborde un sujet qui nous concerne tous : la fameuse descente après une nuit de folie.

Parce qu’on le sait bien, après la montée, il y a toujours la descente…

Mais pourquoi ressent-on ce malaise après une fête ?

Je vous explique tout, en m’appuyant sur quelques études scientifiques, tout en restant légère et accessible !

LA PURETÉ

On le sait tous, les soirées endiablées riment souvent avec tentation de goûter à des substances peu recommandables, et soyons honnêtes, qui n’a pas cédé une fois ou deux à l’appel de la décadence ? Le problème, c’est que dans l’univers psychédélique de la fête, il est parfois difficile de distinguer la qualité « caviar » de la qualité « pâtée pour chat ».

Selon une étude publiée en 2017 dans la revue Drug and Alcohol Dependence, consommer des substances douteuses, c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec votre bien-être le lendemain.

On ne t’apprend rien la, mais c’est la réalité.

Reste bien avec nous, on t’en dit plus.

Et avouons-le, personne n’aime se réveiller avec la gueule de bois façon Apocalypse.

Alors, comment éviter de finir en loque humaine à cause de ces vilaines impuretés ? Eh bien, il existe des kits de test à la rescousse, disponibles en ligne ou dans certains temples de la nuit.

Ces petits gadgets vous aideront à démêler le bon grain de l’ivraie et à déterminer si vous vous apprêtez à goûter un nectar divin ou un breuvage infernal. En somme, un peu de prudence et de vigilance, et vous pourrez continuer à danser jusqu’au bout de la nuit sans craindre un atterrissage brutal au petit matin.

TEMPÉRATURE CORPORELLE

Ah, les nuits de fête ! On enchaîne les pas de danse endiablés, on se trémousse et on se déchaîne jusqu’à l’aube.

Mais attention, les dancefloors en fusion peuvent faire grimper notre thermostat intérieur, et ce n’est pas toujours bon signe.

En effet, une étude publiée en 2019 dans le Journal of Thermal Biology montre que l’hyperthermie, ce phénomène où notre température corporelle atteint des sommets stratosphériques, peut aussi entraîner une augmentation des niveaux de toxicité.

Pas très sexy, n’est-ce pas ?

Alors, comment éviter de se transformer en véritable barquette de raclette sur pattes ? Pensez à vous hydrater régulièrement et à vous accorder des pauses fraîcheur loin de la fournaise des enceintes.

Parce que, soyons honnêtes, même si on adore l’idée d’être chauds comme la braise, on préfère éviter de littéralement fondre sur place.

Et puis, qui a envie de passer pour un glaçon dégoulinant au milieu de la piste ? Pas nous, en tout cas !

HYDRATATION

Ah, l’hydratation en soirée, tout un art !

On sait qu’il est essentiel de s’hydrater pendant nos péripéties nocturnes, mais attention, trop d’eau peut transformer notre corps en véritable piscine municipale en pleine canicule. Et ça, c’est moyen glamour.

Le truc, c’est que si on boit trop d’eau, on risque l’hyponatrémie, un joli terme scientifique qui signifie que notre taux de sodium dans le sang est plus bas que la moyenne.

Une étude menée en 2015, publiée dans le Clinical Journal of Sport Medicine, a démontré les dangers de cette fameuse hyponatrémie.

Et tenez-vous bien : elle peut avoir des conséquences très graves, voire mortelles.

À ne pas prendre à la légère.

Alors, comment faire pour ne pas se transformer en fontaine à eau ambulante ? Buvez, certes, mais avec modération, chers ravers !

N’oubliez pas que si on adore danser sous la pluie, on n’a pas vraiment envie de devenir une véritable cascade humaine.

Trouver le juste équilibre entre « je suis un cactus assoiffé » et « j’ai englouti l’océan Atlantique » est la clé pour passer une soirée au top !

MANQUE DE SOMMEIL

Ah, le sommeil, ce doux ami qui nous abandonne lors de nos épopées nocturnes ! Après une nuit de danse effrénée ou un week-end de folie digne des meilleures scènes de films, il est évident qu’on a besoin de récupérer.

Le hic, c’est que le manque de sommeil est un redoutable ennemi, un véritable rabat-joie qui frappe à notre porte au moment où l’on s’y attend le moins : la déprime post-rave.

D’après une étude menée en 2018, publiée dans Sleep Medicine, le manque de sommeil agit comme un véritable fléau sur notre humeur et notre bien-être général.

Et ce n’est pas notre cerveau embrumé qui dira le contraire !

Alors, comment éviter de sombrer dans les abysses de la fatigue et du spleen post-soirée ? La solution : rattraper quelques heures de sommeil dès que possible, même si on sait que c’est plus facile à dire qu’à faire.

Alors, chers ravers, souvenez-vous de ce vieil adage : « mieux vaut un bon lit qu’une mauvaise nuit » !

Profitez-en pour faire une sieste salvatrice, vous lover dans les bras de Morphée et, surtout, ne pas laisser cette satanée déprime vous envahir.

Dormez, rêvez et rechargez les batteries pour la prochaine aventure nocturne qui vous attend !

ÉPUISEMENT PHYSIQUE

Ah, l’épuisement physique ! Ce doux souvenir des soirées endiablées où nos corps se déchaînent sur le dancefloor, comme si notre vie en dépendait (et avouons-le, parfois on y croit vraiment).

Au petit matin, après avoir donné notre âme et notre énergie à la musique, on se retrouve lessivé, vidé, au bout du rouleau.

Eh bien, figurez-vous qu’une étude de 2020, publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health, montre que cette sensation de fatigue extrême, combinée au retour à la réalité (qui peut être parfois bien morose), est la principale cause de la descente aux enfers.

Oui, vous savez, ce moment où l’on se dit qu’on ne remettra plus jamais les pieds en soirée (enfin, jusqu’à la prochaine invitation).

Alors, chers ravers au bout du rouleau, après un week-end particulièrement intense, accordez-vous un peu de repos et de détente.

Faites-vous couler un bon bain chaud, offrez-vous un massage, ou simplement, allongez-vous sur votre canapé avec un plaid et une série à binge-watcher. Vous l’avez bien mérité !

Et rappelez-vous, la nuit est une aventure, mais la récupération en est une autre tout aussi importante.

BAISSE DE SÉROTONINE

Ah, la sérotonine ! Cette petite molécule qui nous fait tant de bien et qu’on aimerait avoir en abondance toute l’année.

Ce neurotransmetteur joue un rôle crucial dans notre humeur, notre bien-être et notre bonheur.

Et lors d’une soirée arrosée, la consommation de certaines substances peut provoquer une libération massive de sérotonine, nous faisant monter au septième ciel.

Mais comme tout bon raver sait, après la fête vient le moment fatidique : le niveau de sérotonine chute brusquement, nous laissant avec un état dépressif et une sensation de mal-être qu’on aimerait bien éviter.

Une étude publiée en 2013 dans le Journal of Psychopharmacology a montré que le niveau de sérotonine peut être réduit jusqu’à 50% après l’utilisation de certaines substances.

Pas étonnant qu’on se sente sur les genoux après une nuit de folie !

Alors, comment remonter la pente et retrouver la pêche ?

Pour aider votre corps à retrouver un taux de sérotonine normal, pensez à consommer des aliments riches en tryptophane, cet acide aminé qui favorise la production de sérotonine.

Faites-vous plaisir avec des bananes, du chocolat noir ou des noix, et pourquoi pas concocter un petit smoothie post-rave pour reprendre des forces et retrouver le sourire.

Après tout, on n’a jamais dit que la récupération devait être triste !

Et voilà, maintenant vous savez pourquoi la descente après une nuit de folie peut être si difficile à vivre.

N’oubliez pas que pour éviter ces désagréments, il est important de prendre soin de soi et de son corps, avant, pendant et après la fête.

Et rappelez-vous que la modération est toujours de mise !

Alors, chers ravers, prenez soin de vous et n’hésitez pas à partager vos anecdotes et vos astuces pour mieux gérer la descente dans les commentaires.

On a hâte de vous lire !

Juliette qui a reçu l’aide de ses 7 nains techno pour la recherche et le sourcing des informations de cet article.

Merci les potos <3