La paille qui fait déborder le dancefloor : un DJ lausannois en guerre contre le plastique

Mon Jet mec !

Eh bien, mes chers lecteurs, c’est Juliette des Bons Plans Techno, toujours prête à vous divertir avec sa plume sarcastique.

AVERTISSEMENT : Chers lecteurs sensibles, si vous êtes allergiques aux sarcasmes, je vous conseille de vous rendre directement en bas de cette page pour la partie sérieuse sur l’éco-responsabilité d’un des meilleurs festivals au monde : DGTL « .

Je vous présente aujourd’hui un entretien avec un DJ lausannois soucieux de l’environnement… ou pas.

Ce DJ superstar, ayant pris plus de 300 vols l’année dernière, a été scandalisé par un barman qui a tenté de lui servir une boisson avec une paille en plastique.

L’audace !

Le DJ a avoué avoir perdu son sang-froid quand le barman lui a tendu un verre contenant une boisson jamaïcaine extrêmement rare, deux glaçons et, horreur ultime, une paille en plastique.

« Comment réagir face à ça ?

Accepter ce verre avec une paille en plastique ?

Non, merci, je tiens à notre planète et je ne peux pas tolérer le plastique à usage unique », a-t-il déclaré en jetant, paradoxalement, un mégot de cigarette dans la rue.

Il ajoute, indigné : « C’est une parodie de ce que les humains font à cette planète. » Et pourtant, il semble en faire partie, n’est-ce pas ?

Le DJ s’interroge alors : « Savez-vous combien coûte un verre de ce rhum ?

Moi non plus, parce que je ne paie pas les boissons, mais c’est vraiment cher, trop cher pour une paille en plastique.

Ce barman n’a pas la moindre idée de ce que c’est.

Je n’ai pas traversé la moitié du monde pour m’asseoir dans un salon d’aéroport VIP et me faire servir des pailles en plastique.

Ça m’énerve tellement que quelqu’un puisse me contrarier de la sorte. »

Notre DJ enrhumé, après son 2ème passage aux toilettes en moins de 10 minute, poursuit :

« Il est temps que les gens se lèvent et agissent contre ce genre de choses.

J’ai entendu dire qu’ils avaient trouvé plus de 500 000 pailles en plastique dans une vache Vers Chez les Blanc, l’année dernière.

Ça ne semble pas beaucoup pour ici, mais s’il y a autant de pailles en plastique en Suisse romande, imaginez combien il y en a en Suisse alémanique, probablement beaucoup plus. »

Il enchaîne, l’air inspiré :

« J’aimerais aussi dire aux gens qu’il faut arrêter de gaspiller l’eau en laissant couler le robinet pendant qu’on se brosse les dents.

Moi, je le fais déjà. Enfin, pas toujours… Mais l’intention y est, non ? »

Et il conclut :

« Je fais constamment le tour du monde, en première classe, et partout où je vais désormais, je vais me donner pour mission de rappeler aux gens qu’ils ont la responsabilité de sauver la planète »,

affirme le DJ, propriétaire de l’une des plus grandes collections d’automobiles diesel de Lausanne.

« Si nous ne faisons pas quelque chose rapidement, nous allons avoir un réchauffement climatique et même si cela semble bien, ce n’est pas le cas, car même si les étés sont plus chauds, les hivers seront bien piteux. »

Alors que nous poursuivons notre entretien, notre DJ écologiste en herbe nous partage ses réflexions profondes :

« Vous savez, j’ai compris que si tout le monde utilisait des pailles en papier ou en métal, on pourrait réduire significativement la quantité de plastique dans les océans.

Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas remplacer les couverts en plastique par des couverts en bambou ?

J’y pense sérieusement à imposer cela aux organisateurs de PEOPLE IN THE CITY pour la prochaine édition. »

Il ajoute, l’air de rien :

« Ah, et je voulais aussi dire que je compte compenser toutes les émissions de CO2 de mes vols en plantant des arbres.

Enfin, je ne les plante pas moi-même, bien sûr, je paie quelqu’un pour le faire. »

Et pour finir en beauté, notre DJ lance un appel à la mobilisation générale : « Alors, mes amis, levez-vous et combattez pour l’environnement !

Chacun doit faire sa part, même si c’est juste pour se donner bonne conscience et faire croire qu’on se soucie de la planète.

Après tout, il faut bien commencer quelque part, n’est-ce pas ? »

Et voilà, mes chers lecteurs, c’était l’interview pleine de sarcasme de notre DJ lausannois superstar qui oscille entre engagement écologique et envie de retourner aux toilettes avec sa paille.

Juliette qui va s’acheter une paille en bambou.

P.S. (lis le attentivement la suite, c’est important) :

Ah, l’impact carbone des festivals et des événements en général, cette petite bête qui monte, qui monte et qui nous préoccupe à juste titre.

 Soyons honnêtes, on adore faire la fête, mais on aimerait bien ne pas ruiner la planète au passage.

Les organisateurs, ces héros du divertissement, se retrouvent avec la lourde tâche de rendre nos soirées plus écolos.

Et figurez-vous qu’il y en a qui prennent ça très au sérieux, comme DGTL, un festival qui vise à devenir le premier événement régénératif à l’échelle mondiale. Rien que ça !

DGTL, c’est un peu comme l’élève modèle du développement durable, toujours en train de chercher des solutions pour réduire leur empreinte écologique.

Ils se sont même donné un objectif : passer du premier festival circulaire au monde à la première organisation événementielle régénérative à l’échelle globale.

Pour y parvenir, ils ont créé le « DGTL Framework », un plan d’action qui s’appuie sur cinq piliers de durabilité : les ressources, l’énergie, la mobilité, l’assainissement et la nourriture. Un peu comme les Avengers de l’écologie, chacun avec ses supers pouvoirs !

Adieu montagnes de gobelets en plastique, bonjour solutions réutilisables et écolos ! Côté énergie, DGTL est accro aux sources renouvelables et troque les générateurs polluants contre des panneaux solaires. Ça sent bon la fête écoresponsable !

Question mobilité, DGTL incite les festivaliers à troquer leur voiture contre des transports en commun ou des vélos, histoire de réduire les émissions de gaz à effet de serre et les embouteillages devant l’entrée. Pas bête, hein ?

Même les toilettes du festival sont écolos ! Ils réduisent l’utilisation d’eau douce et récupèrent les nutriments à partir des eaux usées. Enfin, côté nourriture, DGTL lutte contre le gaspillage alimentaire, faisant des sandwichs abandonnés sur la pelouse une espèce en voie d’extinction.

DGTL considère ses festivals comme des laboratoires vivants pour l’innovation circulaire dans les quartiers et les villes.

Leur ambition est de créer une empreinte circulaire applicable aussi bien à un festival qu’à une ville.

Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, DGTL propose aux festivaliers de calculer leur empreinte carbone en fonction de leurs déplacements.

Histoire de prendre conscience de son impact environnemental et d’agir en conséquence.

En bref, DGTL nous montre qu’on peut s’éclater tout en respectant l’environnement, et nous invite à découvrir leur « Route vers la circularité ».

De quoi inspirer d’autres organisateurs d’événements et nous encourager à choisir des festivals écolos !

La révolution verte de la musique électronique est en marche, et elle passe par des événements comme DGTL, qui cherchent constamment à repenser leur organisation pour la rendre plus respectueuse de l’environnement et plus durable.

Alors, prêts à rejoindre la révolution verte de la musique électronique ?

Plus d’info -> https://dgtl.nl/sustainability/