Ma folle odyssée électronique aux 20 ans d’ELECTRON : entre Tangerine Dream et marmelade cosmique « 

Tangerine Dream By Andreas Konïg

YO la MIF,

Préparez-vous à un récit rocambolesque que je suis, car hier soir, j’ai eu l’honneur d’assister à l’un des concerts les plus légendaires de tous les temps de ma maigre existence de clubbeuse.

Accrochez vos ceintures, sortez vos tutus fluos et vos lunettes kaléidoscopiques, car nous allons décoller à bord de notre vaisseau spatial technoïde pour un voyage cosmique avec Tangerine Dream !

La Place Neuve était en ébullition et déjà, je sentais que cette soirée allait être mémorable.

Comment pourrait-il en être autrement avec le retour d’Electron au Grand Théâtre pour une Late Night d’anthologie ?

Juliette, cette photographe tellement douée qu’elle pourrait gagner le prix du cliché le plus flou, le plus sombre et le moins cadré de l’univers !

Le mariage entre les beats électroniques et les murs séculaires de cette institution genevoise avait tout pour me faire frémir d’excitation (ho… On se calme, en tout bien tout honneur hein 🙂

C’est donc avec un grand sourire, mon kit de paillettes arc-en-ciel en bandoulière et mon t-shirt vintage de Tangerine Dream hérité de ma maman, que j’ai débarqué au Grand Théâtre, prête à plonger dans l’univers de ce groupe mythique dont je n’avais jusqu’alors effleuré que la surface de leur répertoire.

Et je n’ai pas été déçue !

Tangerine Dream : Les délices de « Phaedra »

La photo splendide qui illustre cet article n’est évidemment pas de moi (rassurez-vous, mes compétences photographiques sont limitées aux selfies ratés avec mon chat) ; elle est signée Andreas Konïg. Si tu es Andreas, sache que je ne fais pas un kopeck avec ces écrits, mais contacte-moi quand même, et je m’excuserai avec humilité en t’envoyant des clichés hilarants de mon chat en guise de compensation.

Parmi les albums joués, une partie du mythique « Phaedra » m’a particulièrement marquée.

Les nappes de synthétiseurs et les mélodies hypnotiques m’ont donné la sensation de flotter dans l’espace, emportée par les vagues de sons qui se succédaient.

« Petite dédicace à ma maman qui m’a fait découvrir l’univers envoûtant, planant et expérimental de Tangerine Dream, avec leurs nappes de synthétiseurs hypnotiques, leurs mélodies atmosphériques et leurs rythmes avant-gardistes. »

Un très chouette moment mais attendez… il y a encore plus croustillant…

Étienne de Crécy : Danser jusqu’à l’aube (enfin presque) sur « Am I Wrong »

Après le concert de Tangerine Dream, c’était au tour d’Étienne de Crécy de nous faire vibrer avec son DJ set 100% vinyle, et quelle performance !

Ce mastodonte de la French Touch a su enflammer la piste de danse avec des morceaux savamment choisis et mixés à la perfection.

Franchement, sa sélection était juste incroyable.

Sur plus de 2h de set, j’ai reconnu à peine un ou deux titres, et pourtant, la vibe était folle !

Son remix du célèbre « Am I Wrong » a provoqué une véritable émotion collective chez le public, avec une réaction unanime qui nous a fait frissonner et nous a donné la chair de poule.

On pouvait sentir l’énergie palpable dans l’air, comme si chaque note touchait nos âmes et faisait vibrer nos cœurs à l’unisson.

« N’est-ce pas pour vivre ces instants magiques hors du temps et de l’espace que l’on parcourt les clubs et les festivals encore et encore ? »

Les basses intenses, alliées à des samples vocaux captivants et des mélodies irrésistibles, ont provoqué un raz-de-marée sonore qui a métamorphosé mes jambes en véritables ressorts.

J’ai brûlé plus de calories qu’un marathonien asthmatique unijambiste dans un sprint effréné !

Les rythmes entraînants et les enchaînements harmonieux des différents morceaux ont fait danser la foule comme jamais, au point d’en perdre la notion du temps (j’avais vraiment envie que ça ne s’arrête jamais…)

Les corps en mouvement semblaient faire partie d’une chorégraphie improvisée, témoignant de la magie opérée par Étienne de Crécy derrière les platines.

Bar Bleu : cap sur la galaxie des étoiles montantes locales !

Surmontant mon syndrome de l’imposteuse, je me suis mis en mode « Indiana Jones » à la recherche de trésors cachés dans notre jungle locale d’artistes talentueux.

Car oui, maintenant j’assume ma curiosité obsessionnelle et fouiller les recoins les plus obscurs de notre scène émergente est une quête sacrée pour moi.

Et rien ne me fait plus vibrer que de dénicher ces perles rares, parfois encore inconnues du grand public !

Alors, telle une exploratrice intrépide équipée de son chapeau et de son fouet – enfin, plutôt d’une paire de baskets fluo et d’un sac à paillettes –, j’ai décidé de me lancer à l’assaut du sous-sol du Grand Théâtre, dans le sublime et mystérieux Bar Bleu.

Et quel meilleur terrain d’exploration que ce lieu hors du temps où trois formations électroniques live « bien de chez nous » se produisaient : Qlons, Mirlaqi et Numeral

L’ambiance était vraiment chouette et les grooves de ces artistes talentueux résonnaient dans les entrailles du Grand Théâtre.

Les sons expérimentaux et les rythmes tortueux m’ont catapultée dans un voyage psychédélique digne d’Alice au pays des merveilles sous acide, une expérience dont je me souviendrai longtemps.

Enfin bon, il faut dire que j’ai peut-être un peu dépassé la posologie recommandée pour mon microdosing de chocolat en poudre, mais chut !

Et voilà la mif ü

C’était le récit ma soirée, rédigé directement en rentrant de cette folle nuit, avec la précieuse collaboration de mon chat qui, visiblement, réclamait une after rien que pour nous deux !

J’espère qu’ils te donneront envie de (re)découvrir ces artistes talentueux et de te plonger dans l’univers fascinant de la musique électronique et de notre belle scène suisse.

Alors, à bientôt pour de nouvelles aventures déjantées et de « Bons Plans Techno », et surtout, n’oublie jamais de garder l’esprit ouvert et la créativité en éveil !

Avec amour et une pointe de folie,

Juliette, la fausse Indiana Jane des « Bons Plans Techno »

P.S. : Si tu as apprécié ce récit complètement barré et que tu penses que tes meilleurs potes (ceux qui ont un sens de l’humour douteux et ringard, bien sûr) pourraient aussi en rire, n’hésite pas à partager cette folle aventure avec eux !

P.P.S : Et si tu veux recevoir des bons plans de fou furieux – billets, tickets, passes à vie  pour les meilleurs clubs et festivals de Suisse et même des stages intensifs de yoga « keto vegan range free » avec des lamas en tutu –, inscris-toi sans tarder à ma newsletter en cliquant ICI.

Allez, on se retrouve pour de nouvelles aventures dès le week-end prochain (si je survis à mon mardi de l’enfer… )